Maisons Laffitte

Maisons-Laffitte

Dans une double fascination, mot-forme, le mot fut privilégié et je repris mes études en 1968 à la Faculté de Nanterre en Philosophie et en Anglais. Au bout de trois ans une Licence d’enseignement d’Anglais me fut donnée. 

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La séduction de la forme prit ensuite le dessus et pendant quinze ans, en tant que « propriétaire-entraîneur » de chevaux de courses, je poursuivis l’analyse de la forme vivante et de sa construction structurelle par le travail, l’équilibre psychique et la nourriture.

En contrepoint, la sculpture des matériaux « inertes » reprenait la place du texte et de l’écriture, mais au cœur de la matière se glissait une insatisfaction grandissante liée à l’écart perçu entre la forme vivante, fugitive et sa représentation figée en objet.

Sculpture0005L’année 1987 fut celle de ma première exposition à Deauville mais marqua d’un point final mon expérience équestre. Une pouliche eut la mauvaise idée de me piétiner sérieusement, trop sérieusement pour que je puisse jamais remonter à cheval.

La sculpture devint ma seule passion. La Ville de Maisons-Laffitte, en me commandant le Trophée du Prix Pégase, me permit un dernier coup de chapeau à l’univers des courses.

C’est un prix avec deux gagnants ,le jockey triomphant reçoit son poids de livres et l’écrivain primé reçoit ma médaille et 25.000 francs.

Toujours à Maisons-Laffitte, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle école maternelle, une de mes sculptures (« Nono »), buste d’enfant, y trouva sa place.

En 1998, un nouveau trophée me fut demandé par la Ville pour son Salon annuel de la bande dessinée. Mais à cette époque, l’orée de la forêt de Rambouillet nous avait déjà accueillis.

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